dimanche 1 mars 2009

Dates de construction de monuments de Paris




Dans l'ordre, de droite à gauche et de haut en bas;

La place des Vosges, le canal de l'Ourcq ou canal saint-Martin, la Sorbonne.















Arc de Triomphe de l' Etoile:
Date de construction 1ère moitié XIXe siècle en 1806 ; 1814 ; 1824 ; 1836, architecte CHALGRIN Jean-François .  Propriété de l'Etat depuis 1896 : classé Monument Historique, classement par arrêté du 6 février 1896.
Sculpteurs : RUDE, CORTOT, PRADIER, LEMAIRE, ETEX, MAROCHETTI, SEURRE Gabriel et Charles, VALOIS.   © Monuments historiques, 1992




Les places de Paris:

La place de la Concorde:
Date de construction 2e moitié XVIIIe siècle ; 1ère moitié XIXe siècle en 1757 ; 1772 ; 1836 ; 1840, architecte Hittorff Jacques Ignace .  Propriété de la commune en 1937, classé MH.
La place de la Concorde telle qu' elle est délimitée par le Ministère de la Marine, les Hôtels Coislin, du Plessis-Bellière, Cartier et Crillon, les Champs-Elysées, la Seine et le jardin des Tuileries, avec son sol, ses fontaines, ses statues, ses petits pavillons appelés autrefois guérites, ses balustrades, ses colonnes rostrales et ses lampadaires : classement par arrêté du 23 mars 1937 sur la liste du patrimoine mondial.
© Monuments historiques, 1992. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN



* La Place des Vosges :
Propriété de la commune depuis le 1954, classé MH en 1975.
© Monuments historiques, 1992. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN



* La Place de l'Odéon:
Monument historique, le sol, propriété de la commune depuis 1948
© Monuments historiques, 1992.



* La Place des Victoires:
Date de construction 4e quart XVIIe siècle, architecte HARDOUIN-MANSART Jules (architecte)   propriété de la commune depuis le 1962/11/08 : classé MH le sol : classement par arrêté du 8 novembre 1962.
© Monuments historiques, 1992. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN





Les portes de Paris:
Date de construction 3e quart XVIIe siècle année 1674 .  Propriété de l'état depuis 1862 : classé MH
© Monuments historiques, 1992; Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN



La porte saint Denis:
Date de construction 3e quart XVIIe siècle année 1672, architecte BLONDEL François .  Propriété de l'état et classé depuis 1862.
© Monuments historiques, 1992. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.




Les presbytères:

Le presbytére Saint-Sulplice: adresse 50 rue de Vaugirard époque de construction XVIIIe siècle. Propriété de la commune depuis le 1926/03/16.
© Monuments historiques, 1992. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN


Le presbytére Saint-Germain-des-près: adresse 3, 5 place Saint-Germain-des-Prés, date de construction 1er quart XVIIIe siècle année 1715 ; 1717.   Propriété de la commune et classement en 1980.
© Monuments historiques, 1992. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN


Eglise Sainte-Odile: adresse 2, 2A avenue Stéphane-Mallarmé, date de construction 2e quart XXe siècle année1935, architecte BARGE Jacques (architecte) ; LOUTIL Eugène (maître d'ouvrage) ; ROUX-COLAS Anne-Marie (sculpteur) ; SUBES Raymond (ferronnier) ; DECORCHEMONT François (maître verrier) ; LABOURET Auguste (maître verrier) ; BARRIOT Robert (décorateur)
L’église Sainte-Odile est connue de tous les Parisiens pour son clocher de 72 m de haut, le plus haut de la capitale. Initiée en 1935, sa construction est attachée à la personnalité de Monseigneur Eugène Loutil, dit Pierre l'Hermitte et du cardinal Verdier. Eglise en marge des chantiers du cardinal, elle est élevée grâce à la générosité des fidèles dans un quartier de la périphérie parisienne. Jacques Barge, alors âgé de 31 ans, conçoit un édifice à file de coupoles inspiré des églises romanes de l’ouest de la France et sans doute redevable à l’église du Saint-Esprit de Paul Tournon, son maître. La forme de la parcelle contraint l’architecte à opter pour un plan asymétrique : un côté de l’unique nef est flanqué de chapelles, l’autre est largement ouvert par trois baies ornées de vitraux de François Décorchemont, qui met en œuvre pour la première fois une technique personnelle de verre moulé liée au ciment. Pour l’église dédiée à sainte Odile, patronne de l’Alsace, l’architecte a utilisé un parement de grès alsacien sur l’ossature en béton. décor vitrail ; sculpture ; ferronnerie   propriété de la commune ; propriété d'une société privée depuis 2001/05/14. (c) Monuments historiques, 2001.


Le bâtiment du Crédit Lyonnais:
Date de construction  4e quart XIXe siècle ; 1er quart XXe siècle Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.


Le canal Saint-Martin:
Date de construction 2e moitié XIXe siècle, Ouvert en 1825, le canal est acheté par la ville de Paris en 1861 et est géré depuis par le Service Municipal des Canaux. Les premières passerelles ont été édifiées vers 1860, suivies de trois passerelles métalliques vers 1890. Neuf écluses furent reconstruites vers 1870.   Propriété de la commune depuis le 1993. Inscrit aux MH l'ensemble, allant de la place Stalingrad (Paris 10e) à la place de la Bastille (Paris 11e) , ainsi que l' écluse dite de la Bastille, formé par le canal dans sa partie couverte et découverte (comprise entre les deux chaussées) , par les passerelles de la Douane, Bichat et de la Grange-aux-Belles avec son pont tournant, par les neuf écluses (dites de la Villette, des Morts, des Récollets, du Temple, de la Bastille).
  © Monuments historiques, 1993. Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.



Carrière souterraine à paris:

Paris 14, Carrière souterraine du chemin de Port-Mahon


Casernes:
Caserne des Mousquetaires Noirs (ancienne) , dans l' actuel Hôpital des Quinze-Vingts (Centre d' Ophtalmologie) adresse, 26 rue de Charenton. Date de construction 1er quart XVIIIe siècle année 1699 ; 1701. Architecte COTTE Robert de (maître de l'oeuvre)
BEAUSIRE le jeune (maître de l'oeuvre).   Propriété de la commune depuis 1976
© Monuments historiques, 1992.Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.



Caserne des pompiers, 8 rue Mesnil, 75016, date de construction 2e quart XXe siècle année 1935. Architecte MALLET-STEVENS Robert (architecte)
MARTEL Jan (sculpteur)
MARTEL Joël (sculpteur)
Seule commande publique de l'architecte Rob Mallet-Stevens, et sa dernière oeuvre importante, la caserne des sapeurs-pompiers de Passy (dite caserne Dauphine) est construite de 1935 à 1937. C'est un équipement de quartier, le rez-de-chaussée comportant un garage pour trois camions, muni de portes basculantes à commande électrique. Le premier étage était affecté à des bureaux et des dortoirs, les étages supérieurs à des logements. L'ensemble, réalisé en béton armé, comprend aussi des terrasses et des cours d'entraînement ainsi qu'une tourelle d'escalier servant à la suspension des tuyaux. Les armes de la Ville de Paris au-dessus de l'entrée de la troupe sont sculptées par les frères Jan et Joël Martel. La caserne est toujours utilisée et a subi quelques modifications dans son aménagement intérieur.   propriété de la commune depuis 1986/01/22
© Monuments historiques, 1992.




Sainte-chapelle

Vestige de l'ancienne chapelle Saint-Julien-des-Enfants-Rouge, adresse 90 rue des Archives, date de construction 1ère moitié XVIe siècle année 1533. Vestiges   propriété d'une personne privée, date de classement 1925/03/24.
© Monuments historiques, 1992 date versement 1993/06/24




Divers:

Ancienne prison Saint-Lazare:
Devenue hôpital Saint-Lazare 75010, date de construction  1ère moitié XIXe siècle.


Cimetière de Picpus et ancien couvent des chanoinesses de Picpus
Date de construction   XVIIe siècle ; XIXe siècle, il est devenu de nos jours le couvent des dames du Sacré-coeur, 35, rue de Picpus, 75012 Paris.


Petite histoire:  
Le cimetière de Picpus se trouve à hauteur du 35 rue de Picpus, sur le terrain du couvent des Dames du Sacré-Cœur. Il est ouvert aujourd’hui à la visite. 1306 personnes décapitées pendant la Terreur (en juin-juillet 1794) y furent enterrées. Dans Le Loup-garou de Paris, on voit comment le couvent est accusé en 1871 de cacher des armes, des cadavres, des instruments de torture, etc. C’est ici qu’Aymar Galliez, oncle du loup-garou Bertrand Caillet, retrouve celui-ci en garde national déterrant des cadavres découverts dans la crypte de l’église.



Manufacture des gobelins:
Date de construction 2e moitié XVIIe siècle ; XVIIIe siècle ; 3e quart XIXe siècle ; 1er quart XXe siècle.
Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.



La Sorbonne:

Date de construction  XVIIe siècle ; XIXe siècle ; XXe siècle.
Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.



Cimetière de l'Est dit cimetière du Père Lachaise:
date de construction  XIXe siècle ; 1er quart XXe siècle.
Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.


Palais du Louvre et jardin des Tuileries:
Date de construction XIIe siècle ; XVIe siècle ; XVIIe siècle ; XIXe siècle.
Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN.


Enceinte de paris, enceinte de Philippe-Auguste (voir aussi : Hôtel des Monnaies):
Date de construction   4e quart XIIe siècle ; 1er quart XIIIe siècle.



Enceinte de Philippe-Auguste (voir aussi : Passage de la cour du Commerce Saint-André) :
Ouvert en 1735, le passage du commerce saint-André, reliait la rue st-André des Arts à la rue de l'ancienne comédie.Il fut prolongé en 1776 vers la rue des boucheries, à l'emplacement du trottoir Sud du Bd Saint-Germain dont le percement amputa son parcours. Son tracé est celui du fossé de l'enceinte de Paris (Philippe Auguste); la base d'une tour subsite dans le magasin du n°4. Le passage conserve le souvenir de l'imprimerie de marat et de la guillotine de Schmidt.
Bastion n° 1 des anciennes fortifications date de construction  2e quart XIXe siècle


Ave-Maria (rue de l') 15; Jardins-Saint-Paul (rue des) 6 , Jeu de paume de la Croix-Noire
L'enceinte construite entre 1190 et 1220 sous le règne de Philippe Auguste, était une véritable muraille comprenant un chemin de ronde, des créneaux, des portes fortifiées. D'une longueur de 2800 mètres sur la rive droite et de 2600 mètres sur la rive gauche, d'une épaisseur de 3 à 6 mètres à la base et d'une hauteur de 9 mètres, le rempart était protégé par une tour de 14 mètres de haut construite environ tous les 70 mètres. La défense de la partie Ouest était assurée par le Louvre féodal que Philippe Auguste financera sur sa cassette personnelle. La ville prendra en charge le coût de l'enceinte elle-même. Le rempart, très robuste, comprenait deux murs parallèles épais remplis de petites pierres et de mortier. Il servira d'assise aux constructions construites sur chacune de ses faces au fil des siècles, permettant de notables économies aux entrepreneurs. Emprisonnée entre deux maisons sur un large tronçon, la muraille sera ainsi préservée. La cinquantaine de mètres de murs et les vestiges des deux tours de la rue des Jardins Saint-Paul ont été mis à jour après la Deuxième Guerre mondiale. Rabelais, qui décédera dans cette rue en 1553, écrira "qu'une vache avec un pet en abattroit plus de six brasses".

L'enceinte, qui comprenait sans doute 33 tours sur la rive droite, étaient percé des six portes Baudet (rue Saint-Antoine), Vieilles-du-Temple, Saint-Martin, Saint-Denis, Saint-Honoré et à une dernière entre le Louvre et la Seine. L'ouvrage, construit sur le sol géologique de la ville, est aujourd'hui largement enterré. Il apparaît dans un parc souterrain de stationnement de la rue Mazarine, sur la rive gauche.



Tour jean sans peur (enceinte de paris):, Adresse, 20, rue Etienne-Marcel
Qui veut chercher un trésor s’arme de sa pelle, de sa poche, et en avant. Le voilà alors qui creuse aux abords des châteaux, des vieux arbres, des nécropoles. A Paris, il existe pourtant un trésor méconnu qui, au lieu de se terrer six pieds sous terre, s’étale… en haut d’un escalier. Mieux, ce trésor se trouve lui-même au sein d’un autre trésor trop longtemps ignoré : la tour Jean sans Peur. Attention, record ! Elle demeure à ce jour l’unique vestige de construction civile du moyen âge subsistant à Paris.
Nous sommes en 1407. Le roi Charles VI est atteint de folie. Qui pourra bien lui succéder ? Jean sans Peur, alors duc de Bourgogne, a trouvé une solution radicale. Il fait assassiner le frère du roi, le duc d’Orléans, et se retrouve maître de Paris. Tant pis si la guerre civile éclate aussitôt après la nouvelle répandue, entre les Bourguignons (partisans du duc de Bourgogne), et les Armagnacs (partisans du duc d’Orléans).

Jean sans Peur n’a que faire et gouverne depuis l’hôtel de Bourgogne à Paris. Quelque chose le gêne pourtant. Comme une sensation d’inachevé, un manque. Enfin, il a trouvé !
Quatre ans plus tard, en 1411, les parisiens découvrent la tour achevée que Jean sans peur vient de planter sur son hôtel, comme symbole de son pouvoir. Et pour cause : la tour domine l’hôtel de Bourgogne et sans doute, le tout Paris de l’époque.
Quant au trésor dans le trésor… Au sein de la tour, l’escalier d’honneur (un escalier à vis) s’enroule autour d’un tronc en pierre qui s’achève sur les branches d’un arbre pétrifié, taillé sur place. Un chef d’œuvre unique en France.
Un arbre ? Ou plutôt trois entrelacés : le houblon, symbole de Jean sans Peur. Le chêne, symbole de son père, Philippe le Hardi. L’aubépine, symbole de sa mère, Marguerite de Flandre.
Beaucoup d’efforts pour peu d’effets : en 1419, Jean sans Peur meurt assassiné par d’un coup de trop… un coup d’Armagnac, bien sûr.





En savoir plus....

Paris 360°
http://www.paris-360.com/

Office de tourisme de la ville de Paris
http://www.parisinfo.com/visiter-a-paris/monuments

Ministère de la Culture
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/

Paris 26 Gigapixel
http://www.paris-26-gigapixels.com/index-fr.html






1 commentaire:

Unknown a dit…

Il y a pas tout pour moi yen a plus