vendredi 19 septembre 2008

Les Architectes





Paul Andreu (1938-2018)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Andreu


Architecte français spécialiste des constructions aéroportuaires. Il est l’architecte de 20 aéroports dans le monde, dont notamment celui de Roissy-Charles-de-Gaulle qu'il conçut à l'âge de 29 ans et est à l'origine de sa renommée. Il se diversifie ensuite vers des réalisations autres que des terminaux d'aéroports. Il est aussi peintre et écrivain.
Après des études secondaires au lycée Montaigne de Bordeaux où son père enseignait les mathématiques, Paul Andreu suit la préparation aux grandes écoles au lycée Louis-le-Grand et il est reçu simultanément à l’École normale supérieure et à l’École polytechnique. Après avoir été diplômé de l'École polytechnique (promotion 1958), il mène de front un cursus à l’École nationale des ponts et chaussées (il sortira ingénieur du Corps des Ponts et Chaussées en 1963) et des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts, dans l’atelier d’architecture d'Othello Zavaroni puis de Paul Lamache (rue Visconti), école dont il sortira diplômé en janvier 1969.

Dès le début de sa carrière, il rejoint la société Aéroports de Paris qui lui confie le poste d'ingénieur en chef du département travaux puis du département architecture (1968) ; il devient architecte en chef et directeur des projets (1974) puis directeur de l’architecture et de l’ingénierie en 1979, à la suite d'Henri Vicariot, polytechnicien architecte et professeur à l'ENSBA.
Fort de son expérience sur Roissy, il conçoit les aéroports d'Abou Dabi, de Jakarta, du Caire, de Dar Es Salaam, de Bruneï, de Kansaï dans la baie d’Osaka, de Nice, de Bordeaux, de Pointe-à-Pitre de Guadeloupe. Déjà connu dans le monde des architectes pour ses réalisations aéroportuaires, il le devient auprès du grand public français à l'occasion de la construction de la Grande Arche de la Défense (1989). Il est en effet appelé pour achever les travaux suite au décès du concepteur initial de la Grande Arche, l'architecte danois Johan Otto von Spreckelsen4. Très discret jusqu'ici, il passe alors régulièrement à la télévision et dans la presse pour promouvoir la Grande Arche. Il conçoit ensuite le terminal français du tunnel sous la Manche.



Nicolas Michelin (1955)


https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Michelin



Né le 26 janvier 1955 à Neuilly-sur-Seine, il est architecte-urbaniste français, fils de l'architecte Daniel Michelin (1915-2005) et arrière-petit-fils d'André Michelin (1853-1931), cofondateur de l'entreprise Michelin. Après avoir été associé à Finn Geipel sous le nom de LABFAC en 1985, il fonde ANMA (Agence Nicolas Michelin & Associés) en 2000, qu’il dirige aujourd’hui en collaboration avec ses associés Michel Delplace et Cyril Trétout. Lauréate de nombreux concours et notamment du futur siège du Ministère de la Défense à Paris, ANMA figure aujourd’hui parmi les agences françaises les plus prolifiques en matière d’architecture et d’urbanisme.Nicolas Michelin fait des études de physique et de mathématiques à l’Université de Paris VI avant d’entreprendre des études d’architecture à l’École de Paris Conflans où il obtient son diplôme d’architecte en 1980. En 1985, il s’associe à l’architecte Finn Geipel pour créer l’agence d’architecture LABFAC opérant entre Paris et Berlin. C’est notamment dans le cadre de leur collaboration que des projets tels que l’École d’Arts de Limoges ou encore le Théâtre de Quimper ont vu le jour. En 2000, Nicolas Michelin fonde ANMA - Agence Nicolas Michelin & Associés (Nicolas Michelin, Michel Deplace, Cyril Trétout), qui produit des solutions innovantes en matière d’architecture, d’urbanisme et de paysage. La pierre angulaire de la démarche d’ANMA se résume en huit thèmes : Ultra-Contextualité / Ordinaire - Extra / Énergie Naturelle / Légèreté Économique / Haute Qualité d'Usage / Densité Vertueuse / Nature en Ville / Poétique de l'Inutile. Tous les projets réalisés par ANMA sont différents et cette approche sur-mesure qualifie sa production. Particulièrement investi dans la création de la ville et l’architecture écologique, Nicolas Michelin fait figure de précurseur en ce qui concerne l’ultracontextualité.



Jean Nouvel (1945)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Nouvel




Né au sein d'une famille d'enseignants, Jean Nouvel passe sa jeunesse à Sarlat.
Influencé par Paul Virilio et Claude Parent, dont il est l'assistant entre 1967 et 1970, il rentre à l'École des beaux-arts de Bordeaux en 1964 et est admis, en 1966, premier au concours d’entrée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dont il sort diplômé en 1972. Il fonde en 1970 sa première agence avec François Seigneur. Il fait ses premières armes dans le Périgord, réalisant une école maternelle à Trélissac et une villa à Champcevinel. Après sa première réalisation marquante, la maison Dick à Saint-André-les-Vergers en 1976, il signe le centre médico-chirurgical du Val-Notre-Dame à Bezons (1976) et le collège Anne-Frank à Antony (1978).  Il est choisi en 1981 avec Architecture-Studio pour la réalisation du premier des grands travaux mitterrandiens, l'Institut du monde arabe, dont la façade à moucharabiehs, terminée en 1987, le fait connaître au grand public la même année. Dans les années 2010, la presse pointera les frais de maintenance du bâtiment créé par Jean Nouvel et Architecture-Studio, ceux-ci s'élevant à 3 millions d'euros par an. Jack Lang, ministre de la culture, lui demande en 1984 d'aider Carlos Ott, l'architecte de l'Opéra Bastille, mais cette collaboration fait long feu. Il réalise aussi l'immeuble de logements sociaux Nemausus de Nîmes, l'Opéra de Lyon qu'il coiffe d'une grande verrière en 1993 qui réduit le nombre de places, et la Fondation Cartier à Paris, immeuble tout en transparence en 1994. Notoriété internationale Le Palais de la culture et des congrès de Lucerne, inauguré en juillet 1999, renforce sa notoriété internationale. Lui sont alors confiés la Dentsu Tower de Tokyo, l'extension du Musée Reina Sofía de Madrid, la Tour Agbar de Barcelone et le théâtre Guthrie de Minneapolis. Il reste attaché à la Dordogne, où il réalise le musée gallo-romain de Périgueux, Vesunna, et l'aménagement de l'église Sainte-Marie de Sarlat en marché couvert. Jacques Chirac le choisit pour bâtir le Musée du quai Branly, inauguré le 23 juin 2006, après 11 ans de travaux et une facture passée de 167 à 235 millions d'Euros, à cause notamment des fouilles archéologiques rendues nécessaires par la présence de vestiges de l’exposition universelle de 1937.



Dominique Perrault (1953)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Perrault



9 avril 1953 à Clermont-Ferrand, est un architecte et urbaniste français.
Acteur engagé de l’architecture contemporaine, Dominique Perrault, professeur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, conférencier en France et à l’étranger, est membre du Conseil scientifique de l’Atelier International du Grand Paris8 depuis 2012. Architecte de la Bibliothèque nationale de France après avoir remporté le concours en 1989, il s'est imposé au niveau international à travers de nombreuses réalisations. Dominique Perrault est l’auteur entre autres du Vélodrome et de la piscine olympique de Berlin, de l’extension de la Cour de justice des Communautés européennes à Luxembourg, du centre olympique de tennis à Madrid du campus de l’université féminine Ewha à Séoul, ou encore de la tour Fukoku à Osaka.



Christian de Portzampac (1944)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_de_Portzamparc



Né à Casablanca au Maroc, il est architecte et urbaniste français diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1969. Il crée son agence, l’Atelier Christian de Portzamparc, en 1980.
Ancien élève du lycée Saint-Vincent de Rennes, Christian de Portzamparc a étudié aux Beaux-Arts de 1962 à 19695, notamment dans l'atelier d'Eugène Beaudouin. La découverte des croquis de Le Corbusier l'a poussé à s'orienter vers une spécialisation en architecture. Il s'est toutefois écarté dès cette époque de l'architecture moderniste inspirée des théories de Le Corbusier, estimant qu'on ne pouvait pas, à Paris, faire table rase du passé. Christian de Portzamparc publie en 2003 Voir écrire, un livre d'entretiens avec l'écrivain Philippe Sollers. Christian de Portzamparc est aussi le premier titulaire de la chaire de « création artistique » au Collège de France. Il a donné sa leçon inaugurale le 2 février 2006 sur le sujet : « Architecture : figures du monde, figures du temps ».
L'une des premières illustrations de ses idées est l'ensemble de logements sociaux des Haute-Formes, dans le 13e arrondissement de Paris. Alors que deux tours devaient être construites sur cet emplacement, l'abandon de la construction d'immeubles de grande hauteur dans Paris en 1974 modifie le projet. Christian de Portzamparc décide de tracer une rue à travers le nouveau quartier et de le doter d'une petite place centrale. Il crée une série d'immeubles de taille variée, moins élevés au sud-ouest afin de faciliter l'entrée du soleil.




Du XIXe siècle




Victor Baltard (1805-1874)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Baltard







Architecte français Avec Viollet-le-Duc, Labrouste et Garnier, Victor Baltard compte parmi les architectes les plus importants du second empire, ils se rattachent, par leur style, à l'éclectisme académique mais à tous trois, ils ont crées des innovations techniques essentielles.
Né à Paris le 10.06.1805, Victor Baltard, fils d'architecte, fut élève à l'école des Beaux-Arts de Paris et vécut à Rome de 1834 à 1839 après avoir obtenu le grand prix d'architecture. Nommé Inspecteur des Beaux-Arts et des Bâtiments Civils à Paris, il dirigea la restauration de plusieurs églises. En 1845, il obtint la commande de la construction des nouvelles halles, à la suite de la construction, entre 1809 et 1811, de la halle aux blés (exécuté par Bélanger et Brunet), il veut les réaliser en pierre. Violemment critiqué dès son premier pavillon, Victor Baltard doit réaliser un projet en collaboration avec Félix Emmanuel Callet. A partir de 1853, Victor Baltard est l'architecte de l'hôtel de ville de Paris, de 1854 à 1863, en compagnie d'Hippolyte Flandrin, il décore l'intérieur de l'église Saint-Germain des Près.
L'église Saint Augustin est son deuxième chef d'œuvre, la structure du toit et de la coupole est construite en fer qui est occulté derrière des réminiscences du style "Néo-Byzantin" ou "Néo-Roman".



Charles Garnier (1825-1898)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Garnier_(architecte)








Architecte français, il étudie à l'école des beaux-arts de Paris chez Hipollyte Lebas, et travaille comme dessinateur chez Viollet-le-Duc. En 1846, il effectue un séjour de six ans à Rome comme boursier le familiarise avec l'Antiquité ainsi qu'avec les formes monumentales de l'architecture de la Renaissance et du Baroque Romain. A son retour à Paris, Charles Garnier travaille avec Théodore Ballu à la restauration de la tour Saint-Jacques. Prix d e Rome et fasciné par l'Italie, il concoure, en 1860, à l'érection du nouvel opéra de Paris et le remporte le prix contre soixante-dix concurrents. C'est ainsi, que peu connu et remarqué comme architecte, il est chargé de la plus importante construction commandée à Paris au dix-neuvième siècle. En imposant son Néo-baroque surchargé de détails, Charles Garnier, très confiant en lui, a voulu créer le style "Napoléon trois" comme il l'a précisé lui-même. Cet édifice, dont la construction dura douze ans (1862-1874), déclenche, en France, une vague d'architecture néo-baroque qui rayonne aussi jusqu'en Allemagne, en Italie et même jusqu'en Amérique du Nord et du Sud. Néanmoins, Garnier a laissé un nombre relativement réduit de grandes constructions; la plus fascinante de ces œuvres est le casino de Monte-Carlo (1878-1879) qui emprunte pour l'essentiel, les grandes lignes stylistiques de l'opéra de Paris. L'importance, le succès et l'influence de Garnier ne sont pas forcément dus à une solution formelle extraordinairement moderne et hardie, mais plutôt au fruit d'un travail de synthèse et d'accumulation des détails. Chaque élément de la construction est accru jusqu'à la limite de l'extrême; le vestibule, la cage d'escalier, le foyer, la scène, les vestiaires, la coupole que l'on aperçoit de très loin, le reflet de la décoration intérieur sur les façades, etc.. La variété des matériaux utilisés est caractéristique de la pensée architecturale de Charles Garnier, de plus la finesse de l'assortiment des couleurs combine originalement les formes de son imagination débordante.



Paul Hankar (1859-1901)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Hankar







Paul Hankar est issu du métier du bâtiment. Son père, Jean-Baptiste, dirige une exploitation de carrières qui fournit en pierres, Bruxelles et le Nord de la France. Il lui enseigne la taille et la science de l'appareillage, lui inculque le respect du matériau, le sens de l'économie. A quatorze ans, Paul Hankar est envoyé à Paris et entre à l'académie des beaux-arts de Bruxelles, section architecture ou il étudie pendant sept ans. Etudiant moyen (parfois même médiocre), l'enseignement de ne le stimule guère, pas plus que ses condisciples, dont il constate un jour qu'aucun d'entre eux ne se dirige vers la voie de l'architecture. Il préfère travailler comme sculpteur d'ornement, chez Georges Houtstont, probablement sur le chantier du palais de justice. Il apprend réellement l'architecture chez Henri Bayaert, qui anime l'un des principaux ateliers de Bruxelles (1851-1894) qui accueille cent quarante et un stagiaires. Il y reste deux ans, mais sa collaboration à durée seize ans.
Bayaert est un professeur sévère et autoritaire! Marqué par les idées de Viollet-le Duc, Il raisonne sa propre architecture, économise les moyens et tourne résolument le dos à l'éclectisme. Il brille dans l'étude des détails, affirme de travailler davantage avec a gomme qu'avec le crayon. Il dessine minutieusement en géométral ( se dit d'un dessin qui représente un objet en plan, coupe et élévation à une échelle déterminée) avec un T et l'équerre. Hankar, à l'âge de vingt ans, entre dans l'atelier de Bayaert en 1879 et ressent profondément l'influence de son enseignement et noue des liens d'amitiés avec son maître. Il devient le spécialiste de l'équipe technique de ferronnerie et noue des contacts avec de nombreux artistes. Il présente au concours de 1884 un projet sur le thème "un musée communal" et de Philadelphie, dont la construction fut menée à bien entre 1871 et 1876. pourrait même tirer parti d'une lecture par Frank Furness Academy of Fine Arts pour la Pennsylvania



Le Corbusier (1887-1965)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Corbusier




Est un architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur et homme de lettres suisse naturalisé français, né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds et mort le 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin. Il est l'un des principaux représentants du mouvement moderne avec, entre autres, Ludwig Mies van der Rohe, Walter Gropius, Alvar Aalto et Theo van Doesburg. Il a ainsi côtoyé Robert Mallet-Stevens. Le Corbusier a également œuvré dans l'urbanisme et le design. Il est connu pour être l'inventeur de « l'unité d'habitation », concept sur lequel il a commencé à travailler dans les années 19202, expression d'une réflexion théorique sur le logement collectif. « L’unité d’habitation de grandeur conforme » (nom donné par Le Corbusier) ne sera construite qu'au moment de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, en cinq exemplaires tous différents, à Marseille, Briey-en-Forêt, Rezé, Firminy et Berlin. Elle prendra valeur de solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Sa conception envisage dans un même bâtiment tous les équipements collectifs nécessaires à la vie — garderie, laverie, piscine, école, commerces, bibliothèque, lieux de rencontre. L'usage a tendance à préférer « de Le Corbusier » lorsqu'on se réfère à l'architecte, et « du Corbusier » lorsqu'on se réfère à l'immeuble d'habitation. L'œuvre architecturale de Le Corbusier regroupant 17 sites (dont 10 en France, les autres étant répartis sur trois continents) est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO le 17 juillet 2016. Un itinéraire culturel européen intitulé « Destinations Le Corbusier : promenades architecturales » est créé début mai 2019.



Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Viollet-le-Duc








Architecte et théoricien français. Il restaura un grand nombre de monuments du moyen-âge, dont l'abbatiale du Vézelay, Notre-Dame de Paris, le château de Pierrefonds, la cité de Carcassonne, etc.. Il est l'auteur du "Dictionnaire raisonné de l'architecture française du onzième au seizième siècle (1854-1868).
Neveu du peintre d'histoire Décluze, c'est avec lui qu'il entreprend (1831) son premier voyage d'études dans le midi de la France, en Normandie, au bord de la Loire et dans les Pyrénées.
Depuis l'âge de seize, il s'initie seul au dessin, car en aucun cas Viollet-le-Duc ne voulait fréquenter l'Ecole des Beaux-Arts dont il n'acceptait pas ni les idées et ni les professeurs. Sous l'influence de Victor Hugo, Viollet-le-Duc s'oriente vers l'étude de l'architecture médiévale.
En 1840, il devient inspecteur pour la restauration de la Sainte-Chapelle et de la façade Ouest de l'église de la Madeleine. A partir de 1845, il travaille avec Lassus sur la cathédrale de Notre-Dame.




Du XVIIIe siècle




Etienne-Louis Boullée (1728-1799)





https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne-Louis_Boull%C3%A9e

Architecte français né à Paris en 1728, Etienne-Louis Boullée, fils d'un brillant architecte (Louis-Claude), était apparenté par sa mère à François Boucher. Peintre doué qui suivit des cours chez Lancret, Ils réalisent des projets de demeures privées et de leurs décorations jusqu'en 1778 environ. Parmi ceux-ci Nous pouvons citer; la maison Tourolle (1762), la maison Alexandre (1763), le château de Chaville (1764), un projet pour la reconstruction du Palais-Bourbon (1764), l'hôtel de ville d'Evreux (1768-1805), la maison de Beaujon, L'hôtel de Brunoy ainsi que des projets pour le comte d'Artois.
Après des querelles financières, Etienne-Louis Boullée se tourne principalement, vers des projets publique (mégalomane d'ailleurs), qui prennent des dimensions de plus en plus colossales et aspire à un idéal classique qui reste purement utopique.
Par sa conception de l'architecture, Etienne-Louis Boullée s'éloigne progressivement des formes de Vignole et de Palladio et essai de revenir à des formes encore plus anciennes telle que le mastaba babylonien et assyrien, la tour de babel, les pyramides égyptiennes dont la stérométrie simple lui semble la plus convaincante. Comme son confrère Claude Nicolas Ledoux il adopte des formes sphériques comme son cénotaphe pour Newton, conçu en 1784 qui reproduit la voûte céleste. Au milieu devait se dresser un autel aux dimensions du Panthéon de Paris. Son architecture se transforma en utopie cosmique.



Jean-François Chalgrin (1739-1811)






https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Chalgrin


Architecte français, élève de Loriot, collègue de Canevale chez Giovanni Niccolo Servandoni et collègue de Moreau-Desproux. En 1758, il obtient le grand prix de l'architecture et part à Rome en 1759. Après son retour, il est nommé inspecteur des constructions de Paris. En 1769, il réalise, avec son église néo-classique de Saint-Philippe-du-Roule, le modèle d'une basilique du dernier tiers du dix-huitième siècle.
Il reconstruit la tour Nord de l'église Saint-Sulpice à Paris après la déconstruction partielle par un coup de foudre, et il crée le baptistère et la chapelle du Saint-Viatique. Entre 1780 et 1784, il aménage le Collège de France, à partir de 1795 il travaille au palais du Luxembourg ou il construit l'escalier d'honneur et l'aile droite, et ou il fait le projet des colonnades de la cour et érige la salle des séances du sénat. Il aménage par ailleurs l'intérieur du théâtre de l'Odéon.
Sur le plan stylistique, Chalgrin fait partie de l'ancienne génération d'architectes qui a peu de choses en commun avec le classicisme moderne de l'architecture révolutionnaire et napoléonienne. Il est vrai que son chef d'œuvre, l'Arc de Triomphe sur la place de l'Etoile à Paris, conçu à partir de 1806 à la demande de Napoléon, est l'un des monuments les plus discutés au dix-neuvième siècle et qui continue jusqu'à l'époque de Napoléon trois à jouer un rôle dans l'urbanisme.
Chalgrin ne vit pas l'achèvement de son Arc de Triomphe. Après sa mort, son élève Goust prit la direction des travaux, puis Jean-Nicolas Huyot et plus tard Guillaume Abel Blouet. Toutes les conceptions de Chalgrin n'ont pas été réalisées mais l'Arc de Triomphe fut achevé en 1836-1837. Il atteignit les dimensions de quarante-neuf mètres de haut, quarante-cinq mètres de large et vingt-deux mètres de profondeur. Les sculptures décoratives sont de Rude, Corot et d'Etex. En même temps que l'Arc de Triomphe, Napoléon avait commandé à Percier et Fontaine une variante plus petite pour la place du Carrousel (1806-1808), destinée à compléter la perspective entre les tuileries et l'Etoile.



Pierre François Léonard Fontaine (1762-1853)







https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fontaine_(architecte)

Architecte français qui fut en fonction à la cour de Napoléon І (en association avec son confrère Percier) sous la Restauration et sous Louis-Philippe.
Pendant un séjour en Italie, en compagnie de son amie Charles Percier, ils étudient ensemble les constructions de la renaissance et les ruines antiques. Après leur retour, ils deviennent scénographes à l'opéra. Au moment de la révolution, Fontaine part pour Londres ou il met au point un style décoratif caractéristique très agréable.
L'ouverture de la rue de Rivoli, l'Arc de Triomphe du Carrousel(situé entre le jardin des Tuileries et le Louvre), la chapelle expiatoire sont les oeuvres les plus représentatives de son style architectural.
Pierre François, Fils de Pierre Fontaine architecte puis entrepreneur, appris son métier sur les chantiers et s'était rendu en 1779 à Paris, où un inspecteur des bâtiments du roi et membre de l'académie d'architecture prénommé Antoine François Peyre, dit le jeune, l'avait accueillit comme élève. A ce moment là, il fit connaissance de son compagnon et néanmoins complice et ami Charles Percier. Trois ans plus tard, Pierre François est admis comme élève à l'académie royale. La carrière qui s'offre à Fontaine se révèle à la fois classique et exemplaire. Fils d'un entrepreneur architecte et élevé dans les habitudes de deux professions qu'il est encore possible de pratiquer conjointement, à l'exception des architectes du roi qui se sont fixé des règles de spécialisation, il accède au saint des saints, la formation académique, par son mérite bien sûr, par tous les acquis familiaux aussi. Fontaine complète sa formation pratique en s'assujettissant à la discipline des concours d'émulation qui ont lieu chaque mois sur des petits sujets. En 1783 il recueille le prix pour un dessin d'ornement dans une frise corinthienne.
Deux ans plus tard, il se prépare au concours: par règlement du 1720, les épreuves sont annuelles et seuls sont autorisés à concourir les élèves patronnés par un académicien ou par le professeur de l'académie. Le lauréat obtiendra une récompense enviée d'une pension royale pour un séjour à Rome. Le sujet du concours porte sur un programme d'architecture publique dont la complexité varie selon les années, hors en 1785 Pierre François concoure sur "Monument funéraire pour les souverains d'un grand empire". Louis Etienne Boullée "l'inventeur de l'architecture des ombres", exerce une influence notable sur l'enseignement de l'académie, comme le confirme le choix que Fontaine a entériné pour une architecture funéraire. Le juré a trouvé le dessin de Pierre François trop frénétique et trop crédible pour lui attribué le premier prix qui revient donc à Jean Charles Moreau. En cette année, les élèves contestent le système de patronage sur lequel repose le recrutement et les jugements du grand prix. Ils estiment que la première place de ce grand prix aurait du revenir à Fontaine. Après avoir lié des rapports de confiance avec Bonaparte, en 1800 Pierre François fut chargé des Invalides et de la Malmaison, puis en 1801 il est désigné architecte du gouvernement.



Jules Hardouin-Mansart (1646-1708)







https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Hardouin-Mansart



Architecte français dont l'œuvre marque l'apogée du style Louis XIV.
Petit-neveu et élève du grand architecte François Mansart, Hardouin-Mansart se forma auprès de Libéral Bruant. Il réalisa le château de Val (1674) puis le château de Clagny (1675) avant de devenir premier architecte de Louis XIV en 1681 et surintendant des Bâtiments royaux en 1689. Il fut anobli en 1683 puis fut chargé de l'achèvement du château de Versailles ; il y conçut la façade donnant sur les jardins, la galerie des Glaces (1684), les grandes ailes Nord et Sud (1689), les Grandes Écuries et la chapelle royale. Il fut également à l'origine de l'Orangerie (1686) et du Grand Trianon (1687). Son style gracieux s'appuyant en grande partie sur l'œuvre de Mansart et de Louis Le Vau lui permit de devenir la figure principale de l'architecture classique de la fin du XVIIe siècle. Hardouin-Mansart, qui travailla également en province, notamment à Dijon et à Lyon, est l'auteur de nombreuses réalisations : hôtels particuliers, châteaux, églises, bâtiments municipaux et places publiques, dont la place des Victoires (1687) et la place Vendôme (1699) à Paris. Son chef-d'œuvre fut sans doute le dôme de l'église des Invalides à Paris (1676-1706), monument combinant des caractéristiques classiques et baroques et dont les deux tambours superposés produisent un effet de verticalité saisissant.



Jacques-Ignace Hittorff (1792-1867)







https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Ignace_Hittorff


Hittorff naquit à Cologne en 1792 comme citoyen allemand. L'occupation de Cologne par les armées françaises révolutionnaires à partir de 1794 et la création du département de la Roer en 1801 font de lui un citoyen français. Le Congrès de Vienne (1815) ayant ramené la France à ses frontières de 1791, Hittorff, qui vit en France depuis 1810, redevient allemand. Il épouse la fille de l'architecte Jean-Baptiste Lepère. En 1842, il acquiert la nationalité française par un arrêt du roi Louis-Philippe, condition de sa candidature pour l'Institut de France.

Hittorff se rend à Paris en 1810 pour étudier à l'école des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Charles Percier. Il fait ensuite un voyage en Sicile où, confronté à l'architecture de la Grèce antique, il remet en évidence l'existence de la polychromie qui décorait chaque monument et qui avait été jusque-là niée par une partie des archéologues. Revenu à Paris, il se voit confier plusieurs commandes officielles. Il devient architecte de la ville de Paris, cette dernière étant alors en pleine rénovation dirigée par le Baron Haussmann.



Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806)







https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Nicolas_Ledoux


Claude Nicolas Ledoux est un architecte et urbaniste français né à Dormans le 21 mars 1736 et mort à Paris le 18 novembre 1806.
Il fut l'un des architectes les plus actifs à la fin de l'Ancien Régime, mais une grande partie des constructions qu'il a édifiées ont été détruites au XIXe siècle. Il fut l'un des principaux créateurs du style néoclassique.

Claude-Nicolas Ledoux est né en 1736 à Dormans, dans la Marne, fils d'un modeste marchand champenois. Sa mère, Françoise Domino, et sa marraine, Françoise Piloy, l'initièrent au dessin, ainsi qu'il le rapporte lui-même. La protection de l'abbé de Sassenage lui permit d'obtenir une bourse et d'étudier à Paris au collège de Beauvais (1749-1753), où il découvrit les littératures anciennes. Il fut ensuite employé chez un graveur et étudia l'architecture sous la direction de Jacques François Blondel, qui le tenait en haute estime.

Il fit un stage dans le cabinet de Pierre Contant d'Ivry, et entra également en rapport avec celui de Jean-Michel Chevotet, deux maîtres qui pouvaient lui procurer d'utiles relations parmi leurs riches clientèles : grâce à Contant d'Ivry, Ledoux entra en rapports avec le baron Crozat de Thiers qui lui confia l'aménagement d'un appartement dans son hôtel de la place Vendôme tandis que, parmi les clients de Chevotet, il fit la connaissance du président Hocquart et entra dans les bonnes grâces de la présidente et de sa sœur, Mme de Montesquiou.

Contant et Chevotet incarnaient un style Louis XV en voie de passer de mode mais, sans doute par l'intermédiaire de Louis-François Trouard, qui était revenu de Rome en 1757, Ledoux découvrit l'architecture antique, notamment les temples de Paestum, qui devaient exercer une grande influence sur son esthétique, et l'œuvre de Palladio.



Charles Percier (1764-1838)



https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Percier


(Paris, 22 août 1764 - Paris, 5 septembre 1838) est un architecte néoclassique français, décorateur, qui travailla en association avec son camarade d'études Pierre-François-Léonard Fontaine à partir de 1794, jusqu'au point où il est inutile d'essayer de distinguer le travail de l'un et de l'autre. Ensemble, Percier et Fontaine furent les inventeurs et les principaux représentants de cette version du néoclassicisme riche et consciencieusement archéologique : le style Empire.

Élève de Marie-Joseph Peyre (comme Pierre-François-Léonard Fontaine), Charles Percier gagna en 1786 le Prix de Rome, et le retrouva au palais Mancini. Une de leurs premières collaboration fut Palais, maisons et autres édifices modernes dessinés à Rome, qui attira l'attention de leurs futurs clients, à leur retour à Paris. Fin 1792 (pendant la Révolution française), Charles Percier supervisait les décors de l'Opéra de Paris, un poste à la pointe de l'« avant-garde ». Au retour de Pierre-François-Léonard Fontaine de Londres, où il s'était exilé, ils restèrent à l'Opéra jusqu'en 1796. Ils faisaient équipe avec Claude-Louis Bernier (1755-1830).

La théâtralité du style Empire, son agressive opulence restreinte par un sens aride et correct du goût antique, et ses valeurs néo-romaines qui étaient toutes les deux étrangères à l'ancien régime, dictaient leur esthétique à Napoléon Bonaparte. Il les nomma ses architectes personnels, et les garda à son service : Percier et Fontaine travaillèrent sur les projets impériaux jusqu'à la toute fin. Comme un certain nombre d'artistes impliqués politiquement dans l'Empire, Charles Percier prit du recul par rapport à ses fonctions officielles et se tourna vers l'enseignement, tandis que Pierre-François-Léonard Fontaine poursuivit sa carrière jusqu'au Second Empire. Il ouvrit donc son atelier aux Beaux-Arts ; pendant les 22 ans que dura son enseignement, son atelier remporta 18 prix de Rome.

Charles Percier fut élu en 1811 à l'Académie des Beaux-Arts - 3e section (architecture), au fauteuil V (occupé précédemment par Charles de Wailly et Jean-François Chalgrin).







Biographie:
Jean-Michel Leniaud " Les bâtisseurs d'avenir- portraits d'architectes, dix-huit- vingtième siècle-". Chez Fayard

Auguste Choisy "Histoire de l'architecture" Chez Bibliothèque de l'image.

Francis Claudon " Petite encyclopédie- Le Romantisme". Chez Somogy.

Albert Chatelet et Bernard-Philippe Groslier "Histoire de l'art" chez Larousse.

" Petit Larousse 2000". Chez Larousse.


















































Aucun commentaire: